Bilan 2023-2024

Rapport sur l’habitat du doré jaune dans la rivière du Nord

Une étude réalisée par l’Institut des territoires (IdT) pour le compte de la Fondation Rivières a permis de révéler, dans la rivière du Nord sur le territoire de Saint-Jérôme, la présence de sites de fraie du doré jaune.

Consultez le rapport complet:

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Offre d’emploi – été 2023

L’Institut des territoires est à la recherche d’une étudiante ou d’un étudiant afin de combler un poste d’agent de l’environnement pour l’été 2023.

Profil

  • Étudiant(e) en environnement, foresterie, biologie ou géographie ;
  • Au moins une expérience de travail dans un domaine pertinent ;
  • Des compétences en inventaire écologique/forestier seront considérées comme un atout (reconnaissance des essences d’arbres et des principales espèces végétales, prise de données avec un GPS ou d’autres instruments, etc.) ;
  • La maîtrise d’un logiciel de géomatique sera considérée comme un atout ;
  • Posséder une voiture.

Tâches

Les tâches seront très variées et définies en fonction des intérêts et compétences du stagiaire :

  • Caractérisations écologiques, forestières et récréatives sur le terrain ;
  • Cartographie et analyses spatiales ;
  • Participation à différents projets en aménagement du territoire (recherche, analyse, participation à des réunions, etc.) ;
  • Participation à différents projets en conservation des milieux naturels ;
  • Participation aux processus consultatifs ;
  • Etc.

Durée

16 semaines (début le 1er mai 2023) à 35 heures par semaine.

Salaire horaire

18 à 21 $ (selon expérience)

Lieu de travail

Bureau situé à Saint-Jérôme, avec possibilité de télétravail.

Tâches sur le terrain principalement dans la région des Laurentides.

Pour postuler

Transmettre votre CV et une lettre de présentation au info@idt.quebec avant le 24 mars 2023.

Vous devez être admissible au programme Emplois d’été Canada :

  • être âgés de 15 à 30 ans au début de l’emploi
  • être citoyens canadiens, résidents permanents ou désignés comme réfugiés en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés pour la durée de l’emploi
  • avoir un numéro d’assurance sociale valide au début de l’emploi et être légalement autorisés à travailler au Canada conformément aux dispositions législatives réglementaires en vigueur dans la province ou le territoire visé

Dossiers d’évaluation environnementale envenimés : avez-vous pensé à la médiation ?

04Par : Isabelle Marcoux, géographe, médiatrice accréditée et membre de la Table sectorielle environnement de l’IMAQ ; Marc-Olivier Lefebvre, géographe, EESA, membre de l’AQVE

En vigueur depuis janvier 2016, le nouveau Code de procédure civile du Québec a placé les modes privés de prévention et de règlement de différends à l’avant-plan, notamment en introduisant une obligation de considérer le recours à ceux-ci avant de s’adresser aux tribunaux en cas de conflits. Cette importante réforme contribuait à un changement de culture juridique, pour ainsi passer d’une « culture du procès à celle de l’entente ».1

Prenons l’exemple d’un couple qui est propriétaire d’un immeuble commercial depuis 2003. Au moment de l’acquisition, le vendeur lui avait fourni une évaluation environnementale de site Phase I et II réalisée en 1999. À l’époque, le prêteur hypothécaire finançant l’achat s’était montré satisfait des rapports fournis par le vendeur, seul un ancien réservoir souterrain représentait un risque. Celui-ci avait été retiré et les sols à proximité n’étaient pas contaminés.

À l’été 2021, le couple souhaite réaliser d’importants travaux de rénovation sur la propriété. Son institution financière exige une nouvelle Phase I comme condition de financement des travaux. L’évaluation révèle un nouveau risque dû à un historique d’atelier mécanique sur une autre partie du terrain (omis dans la Phase I de 1999). Le risque est malheureusement avéré ; le sol est contaminé et les coûts des travaux de réhabilitation s’élèvent à 20 000 $. Le couple réclame à l’ancien propriétaire une compensation financière pour la réhabilitation du terrain et l’impact sur la valeur marchande de la propriété. L’ancien propriétaire affirme avoir agi de bonne foi. Le conflit éclate !

Les différends font partie intégrante de nombreux dossiers d’évaluation environnementale de site et plusieurs facteurs y contribuent : la complexité des projets, la présence d’intérêts variés, les inégalités de moyens entre les parties, ou encore les incertitudes relativement à l’interprétation des risques et des résultats (p. ex. l’étendue d’une contamination étant déterminée par sondage, une marge d’incertitude demeure).

Ce n’est pas le rôle de l’évaluateur environnemental de prévenir ni de gérer les conflits entre son client (p. ex. l’acquéreur d’une propriété) et une seconde partie (p. ex. le vendeur). Mais celui-ci pourrait les orienter vers d’autres avenues que celles des tribunaux. Pour satisfaire à l’obligation prévue au Code de procédure civile, les parties doivent considérer le recours aux modes privés de prévention et de règlement de leur différend, notamment la médiation, l’arbitrage ou la négociation, avant de s’adresser aux tribunaux.

La médiation est moyen rapide, souple et peu dispendieux. Ce processus volontaire se déroule dans un cadre privé et confidentiel. Une personne neutre et impartiale, le médiateur, « aide les parties à dialoguer, à clarifier leurs points de vue, à cerner leur différend, à identifier leurs besoins et leurs intérêts, à explorer des solutions et à parvenir, s’il y a lieu, à une entente mutuellement satisfaisante » (art. 605 du Code de procédure civile). Le médiateur, choisi et rémunéré par les parties, a l’obligation d’agir équitablement à l’égard de celles-ci (art. 610 du Code de procédure civile).

Un évaluateur environnemental sensibilisé aux modes de préventions et de règlements privés pourrait ainsi guider les parties sur la voie de la médiation afin d’éviter la judiciarisation du dossier et ses conséquences (délais plus longs, coûts élevés, publicité négative). De par sa flexibilité, le processus de médiation permet l’exploration d’options sur des bases objectives : prise en charge des travaux de réhabilitation, délais d’exécution, répartition des coûts, etc.

Lorsqu’une entente intervient à l’issue d’une médiation, le médiateur s’assure d’en consigner les modalités dans un document signé par les parties (équivalant à une transaction au terme de l’article 2631 du Code civil du Québec). Si c’est le souhait des parties, l’entente peut être homologuée par un tribunal et être exécutée comme un jugement de la cour.

En présence d’un dossier environnemental envenimé, le réflexe de la judiciarisation peut être atténué par une meilleure connaissance des modes de prévention et de règlements de différends par les professionnels et les citoyens. Le site web de l’Institut de médiation et d’arbitrage du Québec (IMAQ) rassemble une foule d’informations sur le sujet, dont un répertoire réunissant plus de 400 médiateurs habilités à accompagner les parties dans la résolution de leur conflit. À consulter sans modération !

À propos de l’IMAQ : L’IMAQ est le principal regroupement multidisciplinaire et centre d’accréditation de médiateurs et d’arbitres au Québec. Sa mission est axée sur la promotion et le développement de la justice participative tel que la médiation, l’arbitrage et les autres modes de prévention et de règlement des différends.

 

[1] Ministère de la Justice, 2021. Obligation de considérer le recours aux modes privés de prévention et de règlement des différends (PRD). Consulté en ligne. URL : https://www.justice.gouv.qc.ca/vos-differends/modes-de-prevention-et-de-reglement-des-differends-prd/obligation-de-considerer-le-recours-aux-modes-prives-de-prevention-et-de-reglement-des-differends-prd/

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