Protection de 5 hectares de milieux naturels à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson
L’Institut des territoires annonce la protection perpétuelle d’un nouveau milieu naturel de plus de 52 000 mètres carrés (561 715 pieds carrés) à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.
Cette nouvelle superficie conservée permet l’agrandissement d’une aire protégée existante, l’aire « Naya Isha Ama Adahy ». Encore une fois, c’est grâce au don effectué par Mme Claire Tremblay et M. David Billeter que ce territoire pourra être maintenu à l’état naturel et continuer de fournir de nombreux biens et services écologiques à la collectivité. L’Institut des territoires, maintenant propriétaire des lieux, aura la responsabilité d’assurer la surveillance et le suivi de ces écosystèmes.
Une aire protégée, c’est un espace défini, reconnu, consacré et géré de manière à assurer la conservation de la nature à long terme. Des moyens efficaces doivent être mis en place pour qu’un territoire soit reconnu au Registre des aires protégées du Québec. Les donateurs ont choisi d’utiliser le Programme des dons écologiques, un programme donnant accès à des avantages fiscaux. « Nous espérons que notre geste saura inspirer d’autres propriétaires, afin de protéger notre magnifique faune et flore du Québec », mentionne Mme Tremblay, qui en est à son 2e don écologique.
« Cette nouvelle donation permet de doubler la superficie de l’aire protégée déjà constituée et contribue à la cible de protection de 30 % du territoire dont le Québec s’est doté. L’espace ajouté comprend notamment une tourbière boisée, ainsi qu’un cours d’eau alimentant le lac Guénette. L’Institut des territoires tient à remercier chaleureusement Mme Tremblay et M. Billeter pour cet acte philanthropique fait au bénéfice de la faune, de la flore, mais aussi de toute la collectivité », mentionne Isabelle Marcoux, cofondatrice de l’Institut.
Cette donation est assortie de restrictions relativement à l’utilisation de la propriété. Tous les usages susceptibles d’altérer la forêt et les milieux humides ou d’interférer avec les processus écologiques naturels sont dorénavant proscrits, par exemple la construction résidentielle ou encore l’exploitation commerciale de la forêt. Pour respecter la volonté des donateurs, cette aire ne sera pas accessible au public, mais constituera plutôt une forêt refuge pour de nombreuses espèces fauniques et floristiques.
L’Institut des territoires souligne également l’appui de la Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson qui, grâce à une modification de ses outils urbanistiques (exemption de la contribution pour fins de parcs, terrains de jeux et espaces naturels), a facilité la réalisation du projet. Il s’agit d’un exemple concret de collaboration entre le milieu municipal, les propriétaires philanthropes et un organisme de conservation. En mettant en place des conditions favorables à la réalisation des projets de conservation volontaire, les municipalités peuvent ainsi faciliter le travail des organismes de conservation et permettre à des propriétaires de laisser un legs aux générations futures.